"Sans arme, ni haine, ni violence", ni force, ni poids

Publié le par Thomas Grascoeur

        Jean-Paul ROUVE a peut-être toujours rêvé d'être un gangster, en tout cas il incarne Albert SPAGIARRI, qui avait réalisé le "casse du siècle" à la Société Générale (eh oui, déjà) dans les années 70, avant de partir en cavale en Amérique du Sud.
        Jean-Paul ROUVE est aussi le réalisateur de ce film, qui flirte plus ou moins ouvertement avec Mélodie en sous-sol d'Henri VERNEUIL. Des piscines, des billets de banque, une prison, du soleil... Même si l'on entr'aperçoit Gérard DEPARDIEU, Jean GABIN est bien loin, et Alain DELON, que l'on ne fait que citer, refuse de paraître.
        Sans arme, ni haine, ni violence hésite sans cesse entre une comédie d'aventures et un biographie respectueuse. C'est filmé comme un thriller, mais raconté comme une boutade. On en sait trop pour qu'il y ait vraiment du suspense, pas assez pour espérer des rebondissements (qui arriveront pourtant).
        C'est dommage, en contraste avec l'élégance formelle des transitions et du générique extrêmement soignés. A noter la présence surprenante de Philippe GIRARD, un comédien de théâtre extraordinaire, dans un rôle de figuration, au fond d'un égout... Cette mélodie-là est bien souterraine !

Publié dans France

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S
Bonjour Thomas,<br /> <br /> Ta critique a quelque peu tempérer mon ardeur pour ce film, mais je pense tout de même faire déplacement car le personnage de Spagiarri m'intrigue énormément et j'ai envie de voir comment il est traité dans le film.<br /> <br /> Amicalement,<br /> <br /> Shin.
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D
Bonjour Thomas, moi qui adore aller au cinéma, les sorties de ces dernières semaines ne me tentent pas du tout. Sans arme, ni haine, ni violence comme les autres. J'espère qu'après Cannes, le niveau va remonter... C'est pourquoi, je ne parlerai pas des deux derniers chroniqués sur ton blog parce que je ne les ai pas vus.
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