"Maradona par Kusturica"... ou l'inverse
"A la guitare... Kusturica, le Maradona du cinéma !" ; après cette présentation introductive, difficile de savoir vraiment auquel des deux le film est vraiment dédié. Ce nouveau film de KUSTURICA tombe dans le travers des documentaires d'Orson WELLES et parfois de Michael MOORE, où finalement c'est le reporter lui-même qui passe avant le sujet.
Ce peut être plaisant, mais le film n'en finit plus de se répéter et se transforme en hagiographie narcissique. Maradona par Kusturica ou deux milliardaires, entre deux soirées, qui reprochent à la "poubelle humaine qu'est Bush" de ne pas assez s'occuper des pauvres. Kusturica dribble, Maradona chante ; à chacun ses limites.